L’abandon

L’abandon

Définition de la renonciation à un bien, à un droit. Action de cesser d’occuper, fait d’être délaissé !

Je vais vous parler de l’abandon d’une manière peut traditionnelle ! De la nécessité de se décharger, de lâcher prise, surmonter les blocages, les paralysies de la vie, tant professionnellement, familialement ou amicalement. 

Selon moi, l’abandon est la manière de se délester de croyances, de loyauté, de pensées limitantes, d’habitudes acquises initiées et héritées par principe durant l’enfance et l’adolescence. Imaginer l’histoire familiale et parentale avec tous les non-dits, les secrets qu’elle comporte et qui sont inscrits dans nos cellules, nos gènes. Pour se décharger émotionnellement, il faut apprendre à lâcher « les valises », ces charges synonymes de dépendances licites et illicites, affectives, psychologiques, physiques, corporelles, ou un entourage inadapté à notre vie.  Avoir le courage d’abandonner ses habitudes, ses rituels et coutumes ou simplement se détacher de ses obligations familiales comme passer noël en famille, visiter la famille pendant nos vacances, toujours penser aux autres avant soi, se préoccuper d’un frère ou d’une sœur qui nous grise… 

Bref, l’abandon est complexe car empreint de ces notions de loyauté, de traditions, de permanences, d’ancrage, de points de repères… L’abandon fait peur car il fait référence à un délestage, un véritable lâcher prise. Se débarrasser de nos connaissances pour aller vers l’inconnu, de nos protections, de notre confort, de nos repères et d’habitudes, de notre assurance à envisager l’avenir, de la loyauté sans faille envers nos proches devient un acte courageux !

Abandonner c’est favoriser la recherche de soi, son bien-être, son bonheur, le lâcher prise, le moment présent ainsi que notre liberté. Guérir ses blessures, ses failles, son corps, son enfant intérieur, son passé et ses expériences… Dans le but de s’en affranchir et aller de l’avant, laissant derrière soi son passif et mettre ainsi un terme à l’héritage et la transmission de la mémoire cellulaire des lignées familiales. 

Malheureusement l’être humain n’a que trop peu cette habitude de faire ce travail, d’alimenter sa quête du bonheur intérieur, de s’épanouir dans la simplicité car cela ne correspond tout bonnement pas au mode   de fonctionnement stigmatisé de notre société actuelle.

Le but de s’abandonner est de découvrir ou redécouvrir son aspiration, ses désirs et sa mission de vie, d’aller vers son bien-être, d’apprendre à lâcher prise et de vaincre la peur de l’inconnu mais aussi la peur du vide, du silence, de l’ennuie, du manque, de la solitude… Abandonner cette carapace, décortiquer cette image de soi préfabriquée et répondant au regard souhaité des autres dans le but d’entamer un magnifique travail sur soi. Se délester progressivement de ses bagages encombrants et qui embarrassent l’enfant intérieur, l’identité véritable, de l’être unique que nous sommes.

S’aimer, se libérer, être libre de nos faits et gestes qui façonnent notre image, s’épanouir, s’envoler… 

L’abandon est un acte fort pour soi-même.  Il devient d’autant plus puissant une fois conscientisé nous apportant une part de positif dans sa vie !

Il s’agissait d’une interprétation de l’abandon que je souhaitais vous partager !

Perrine.