Croyance limitante

Croyance limitante

Définition de la croyance action : le fait de croire en quelque chose qui nous apparaît comme vrai, vraisemblable ou possible, en l’existence, à la vérité d’une doctrine ou d’une opinion professée dans un cadre religieux, philosophique, politique voire familiale.

Pour ma part, ces croyances proviennent très souvent des croyances issues de notre lignée familiale, nos parents, grands-parents, ainsi qu’à l’école. Elles nous ont été inculquées durant notre enfance et transmises de génération en génération. Les croyances peuvent être bonnes si elles ne nous limitent pas dans nos actions, nos libertés, nos pensées, notre personnalité et dans l’utilisation de notre libre arbitre

Les croyances sont d’ordre religieux, psychologique, psychique. Ces croyances nous endoctrinent et nous poussent à agir fidèlement aux traditions reçues et indépendamment de notre volonté afin d’assurer une continuité et descendance familiale. C’est comme assumer la déception ou le non-accomplissement de l’autre de ne pas avoir réussi ou saisi l’opportunité d’y parvenir. Ceci ajoute une pression supplémentaire à notre propre réussite ou à celle des nôtres.

Lorsque l’on regarde d’un peu plus près, cette croyance limitante paraît, dans un premier temps, rassurante avant de s’avérer contraignante pour soi. Exemple : « Je suis faite pour ça et rien d’autre ! Je dois le faire sinon je ne serais pas à la hauteur de mes parents et de leurs attentes et par conséquent je les décevrai. »

En partant du postulat « tu feras de grandes études comme ton père ou ta mère ! » La question qui subsiste est la suivante : est-ce vraiment ce que nous sommes au fond de nous ? Est-ce vraiment ce à quoi nous aspirons ? Avons-nous les capacités nécessaires pour y parvenir ? Si tel n’est pas le cas, le résultat sera désastreux ! Imaginez la dévalorisation que cela va engendrer, l’inadéquation que cela va provoquer avec notre enfant intérieur ainsi que les dégâts et l’angoisse émotionnelle émanant de ces insidieuses « fausses » croyances !

Si nous évoquons les croyances religieuses, indéniablement ces dernières peuvent être d’un secours certain quand tout va mal dans notre vie. La croyance religieuse peut nous permettre de nous raccrocher à quelque chose.  Toutefois, lorsque vous péchez votre premier réflexe sera de vous en absoudre de vous purifier dans le but d’atteindre le paradis. A l’inverse, si vous êtes impure ou athée vous irez en enfer et non au paradis.  Alors si Dieu existe, quel qu’en soit la forme, ne nous a-t-il pas conviés à nous aimer les uns les autres, à ne pas nous juger, à partager chaque détails malgré nos différences ? Nous avons tous le droit à l’erreur et il faut savoir pardonner et combattre le « désamour » généré par nos idées figées.

Il y a aussi les croyances limitantes telles que le don de soi, l’obéissance « aveugle » qui nous empêche de nous épanouir Nous devons apprendre à nous détacher de la pensée unique et nous affranchir des idées préconçues afin de se faire sa propre opinion.   Stop au jugement, à la méconnaissance de l’individu et de sa différence. Nous avons tellement hériter de fausses croyances ou des croyances ne nous appartenant pas soit par méconnaissances, jugement hâtif, inculture…, Ces limites peuvent être outrepassées grâce à la culture, les échanges, des débats tant que nous ne faisons pas de tort à autrui et n’entravons pas nos libertés fondamentales. Chacun est libre de croire mais il faut laisser les opinions à chacun.

Alors ôtons nos œillères et ouvrons-nous à la Vie !

La culpabilité

Définition de la culpabilité : état de celui qui est reconnu coupable ou sentiment de faute, ressenti par un sujet réel ou imaginaire. Je trouve toujours intéressant de s’attarder sur la définition d’un mot et de découvrir l’ensemble de ses significations. Ces dernières peuvent nous surprendre ! 

En effet, la culpabilité à multiples facettes et pas toujours les bonnes interprétations. On devient coupable parce qu’on a le sentiment d’avoir commis une faute. Mais la réalité est toute autre : la culpabilité est un sentiment que l’on ressent lorsque nous agissons à contre cœur, pas fait, ou lorsqu’une situation dégénère et que nous ne le souhaitions pas. 

Selon moi, il n’y pas de notion de « culpabilité » ou de « faute » mais des notions de « regret » et « d’incompréhension » qui ne nous appartiennent pas et qui véhiculent cette sensation de culpabilité. 

La grande question est de comprendre d’où provient ce sentiment de culpabilité ? Il est généré par une émotion interne, par une situation qui a provoqué des désagréments à une voire plusieurs personnes, ou par nos actes et la peur de décevoir, de causer du tort à autrui. Le manque de confiance, la mauvaise estime de soi, le besoin de se faire aimer et de reconnaissance, la loyauté implacable et enfin l’exigence et le perfectionnisme peuvent en être la source. 

Je pourrais résumer en disant que la culpabilité est favorisée par le vécu de notre enfance, par nos rencontres à l’âge adulte, par les nombreuses sollicitations de notre entourage. Elle est provoquée par l’envie de faire plaisir aux autres, d’apparaître à leurs yeux comme une personne bien attentionnée : ne pas froisser son entourage, sourire en tout temps, ne pas s’énerver et être de bonne composition, rendre service, répondre favorablement à tout … Si nous agissons de la sorte c’est pour attirer l’attention de notre entourage et pallier aux phrases toutes faites telles que : « Tu es un amour si tu fais cela pour moi » ; « Comme tu es mignonne, surtout ne change pas ! » Si tu es un bon garçon, tu auras ceci ou cela … » « Finis ton assiette car il y a plein d’enfants dans le monde qui n’ont pas la chance de pouvoir manger à leur guise ! » etc… Ces phrases « assassines » peuvent engendrer et renforcer le sentiment de culpabilité si elles sont répétées de manière abusive ou si elles sont associées à d’autres facteurs. 

Pour contrer cette culpabilité, il faut savoir se détacher des fausses croyances inculquées. 

Travailler sur la culpabilité représente, pour moi, quelque chose de primordial, car cette dernière n’a pas lieu d’être dans nos vies et nous empêche encore une fois d’être nous !

Finalement, pourquoi tout accepter, si je n’en ai pas l’envie ? Apprendre à refuser certains actes ou implications sans culpabiliser car c’est notre droit le plus absolu de pouvoir dire NON en toute légitimité et garder, dans la ligne de mire, QUI nous sommes pour reste intègre avec nous-mêmes. 

Si je prends l’exemple simple d’un repas de famille, la question qu’il faut se poser est qu’elle est la véritable raison de ma participation ? Par pur bonheur, pour les apparences, par obligation, par habitude etc… La famille peut se révéler être un fardeau culpabilisant, osons le dire ! Alors pour quoi s’infliger une telle expérience de Vie si nous ne le souhaitons pas véritablement ? Regardons au fond de nous-mêmes et arrêtons de culpabiliser ! Faisons-nous confiance, tablons sur notre intuition et nos propres envies et finalement allons chercher au fond de nous, notre enfant intérieur, pour lui parler et avancer sans culpabilité !

La jalousie

La jalousie

 

Qu’est-ce que la jalousie ? En prenant le dictionnaire vous trouverez cette définition. Vif attachement à quelque chose et sentiment fondé sur le désir de posséder la personne aimée et sur la crainte de la perdre au profit d’un rival. Ou encore dépit envieux à la vue des avantages d’autrui. Nous avons aussi treillis en bois ou métal, au travers duquel on peut voir sans être vue, volet à lames orientales. Je pourrais m’arrêter car très complète mais trop facile.

Voilà comment je vois la jalousie.

La jalousie je la décline de différentes manières et a différent degrés. Elle peut être saine si elle reste mineure et peu nous amener à nous surpasser pour les choses ou l’on croit avoir la meilleur version de nous-même.

 Mais il y a le revers de la médaille qui nous montre que la jalousie peut être plus que néfaste pour soi et pour les autres.

Jalouser quelqu’un, des personnes, un groupe, une ou des situations, un ou des membres de sa famille, son frère ou sa sœur ou les deux, un ou des amis dans un sens peu importe ce que l’on jalouse, le parent pour son enfant. C’est l’intensité la force, la puissance, le pourquoi, comment, le film que l’on se fait avec cette jalousie et qui la rend plus ou moins dangereuse et nocive pour soi ou pour les autres.

Car la jalousie peut être un vrai poison si nous ne la prenons pas en main et ne comprenons pas d’où elle prend racine et pourquoi elle se manifeste ainsi.

Elle peut détruire des personnalités, des personnes, des familles, des amitiés. Elle peut faire basculés des situations dans le néant, l’incompréhension faire transparaitre des côtés obscure que nous ne connaissions pas de la personne qui jalouse. Et des dégâts qu’elle provoque autour de lui et de la personne jalousé.

On jalouse par envie, un sentiment de na pas être aimé à sa juste valeur, être vue et reconnue, de la reconnaissance, un manque de confiance en soi, de l’incompréhension, du jugement sans connaitre les tenants et aboutissant de chaque chose, d’une loyauté qui n’a pas lieu d’être, de l’amour excessif que l’on pense nous devoir, des sacrifices que nous pensons avoir donner aux autres et qui nous le doivent en retour, jalouser ce que les autres ont ou nous pensons qu’ils ont et pas nous pourquoi alors je jalouse inconditionnellement.

La jalousie peut amener à la violence verbal, physique, psychologique, économique, chantage affectif, chantage émotionnel je rabaisse l’autre, je t’aime moi non plus, la manipulation pour obtenir ce que je veux, prendre la place de l’autre insidieusement ou rentrée dans son cercle pour le maintenir à sa guise.

Les dégâts sur le jalouser peuvent aller de là m’estime de soi, la dépression, le burn-out, l’isolement, un effondrement de son entourage, manque de confiance en soi et ses capacités, manque d’initiative, bloquer la personne dans ses élans, ne pas le laisser vivre sa vie en le culpabilisant, ne pas prendre ses propres choix, être dans l’insatisfaction perpétuel. J’en ai oublié mais je crois que je pourrais noircir des pages.

La jalousie peut être bénéfique dans certaines situations pour nous dépasser mais malheureusement la plupart du temps elle est nocive. La prendre en main en la comprenant, en la matérialisant peut être que bénéfique pour soi et surtout les autres car elle nous rend malheureux malade mais elle a aussi beaucoup d’incidence autour de nous qui peuvent être irréparable. Comme se retrouver seul car les gens autour de soi vont prendre leur distance et ne reviendront pas en arrière une fois compris. Pour pouvoir vivre pour eux et non pour le jalousé.

L’abandon

Définition de la renonciation à un bien, à un droit. Action de cesser d’occuper, fait d’être délaissé !

Je vais vous parler de l’abandon d’une manière peut traditionnelle ! De la nécessité de se décharger, de lâcher prise, surmonter les blocages, les paralysies de la vie, tant professionnellement, familialement ou amicalement. 

Selon moi, l’abandon est la manière de se délester de croyances, de loyauté, de pensées limitantes, d’habitudes acquises initiées et héritées par principe durant l’enfance et l’adolescence. Imaginer l’histoire familiale et parentale avec tous les non-dits, les secrets qu’elle comporte et qui sont inscrits dans nos cellules, nos gènes. Pour se décharger émotionnellement, il faut apprendre à lâcher « les valises », ces charges synonymes de dépendances licites et illicites, affectives, psychologiques, physiques, corporelles, ou un entourage inadapté à notre vie.  Avoir le courage d’abandonner ses habitudes, ses rituels et coutumes ou simplement se détacher de ses obligations familiales comme passer noël en famille, visiter la famille pendant nos vacances, toujours penser aux autres avant soi, se préoccuper d’un frère ou d’une sœur qui nous grise… 

Bref, l’abandon est complexe car empreint de ces notions de loyauté, de traditions, de permanences, d’ancrage, de points de repères… L’abandon fait peur car il fait référence à un délestage, un véritable lâcher prise. Se débarrasser de nos connaissances pour aller vers l’inconnu, de nos protections, de notre confort, de nos repères et d’habitudes, de notre assurance à envisager l’avenir, de la loyauté sans faille envers nos proches devient un acte courageux !

Abandonner c’est favoriser la recherche de soi, son bien-être, son bonheur, le lâcher prise, le moment présent ainsi que notre liberté. Guérir ses blessures, ses failles, son corps, son enfant intérieur, son passé et ses expériences… Dans le but de s’en affranchir et aller de l’avant, laissant derrière soi son passif et mettre ainsi un terme à l’héritage et la transmission de la mémoire cellulaire des lignées familiales. 

Malheureusement l’être humain n’a que trop peu cette habitude de faire ce travail, d’alimenter sa quête du bonheur intérieur, de s’épanouir dans la simplicité car cela ne correspond tout bonnement pas au mode   de fonctionnement stigmatisé de notre société actuelle.

Le but de s’abandonner est de découvrir ou redécouvrir son aspiration, ses désirs et sa mission de vie, d’aller vers son bien-être, d’apprendre à lâcher prise et de vaincre la peur de l’inconnu mais aussi la peur du vide, du silence, de l’ennuie, du manque, de la solitude… Abandonner cette carapace, décortiquer cette image de soi préfabriquée et répondant au regard souhaité des autres dans le but d’entamer un magnifique travail sur soi. Se délester progressivement de ses bagages encombrants et qui embarrassent l’enfant intérieur, l’identité véritable, de l’être unique que nous sommes.

S’aimer, se libérer, être libre de nos faits et gestes qui façonnent notre image, s’épanouir, s’envoler… 

L’abandon est un acte fort pour soi-même.  Il devient d’autant plus puissant une fois conscientisé nous apportant une part de positif dans sa vie !

Il s’agissait d’une interprétation de l’abandon que je souhaitais vous partager !

Perrine.